C’est Toi, Seigneur, qui me secours et me consoles.
(Psaume 86,17)
Ce sacrement propose aux malades la force spirituelle pour vivre la maladie dans la sérénité et l’espoir. Mais il faut changer notre regard sur ce sacrement !
Le sacrement des malades : un chemin de foi pour les personnes qui souffrent de la maladie ou du grand âge
L’Église propose ce sacrement comme une étape normale d’accompagnement de la personne souffrante, car c’est un signe fort de l’amour de Dieu pour ceux qui sont fragilisés. Ce sacrement de l’onction prend place au milieu des autres signes que les familles et le Service Évangélique des Malades (S.E.M.), ou Pastorale Santé, assurent : les visites, la présence fraternelle, le partage de la vie quotidienne, le lien à la communauté chrétienne, la proposition de l’Eucharistie portée à domicile…
Celui qui souffre ressent de l’inquiétude : il a particulièrement besoin de la grâce pour vivre en paix, garder courage, lutter contre le mal, continuer à vivre sa foi et être reconnu comme membre à part entière de la communauté chrétienne.
Qui peut recevoir ce sacrement ?
Sont concernées, toutes les personnes souffrantes, soit du fait d’une maladie sérieuse qui les met dans un état de faiblesse, soit du fait d’une vulnérabilité liée à l’âge ou à des infirmités. Il s’agit d’un état où la santé est affectée, mais l’âge à lui seul, n’est pas une maladie! Le sacrement peut être reçu une nouvelle fois, après un certain délai, surtout s’il y a un changement notable dans l’état de santé du malade qui en exprime le désir.
La communauté chrétienne est concernée
L’attention aux malades est l’affaire de toute la communauté chrétienne : le sacrement est un geste d’Église. Les chrétiens de la communauté se rassemblent autour de ceux qui sont dans une situation de souffrance : les familles, le service évangélique des malades, les voisins, les membres du mouvement chrétien des retraités, les retraités…Les « habitués » de la communauté auront à cœur d’accompagner ceux qui reçoivent ce sacrement, même s’il n’y a personne de leur famille. Nous n’oublions pas non plus, dans la discrétion qu’impose leur rôle, le personnel soignant ou d’accompagnement.
Ce n’est plus « l’extrême-onction » !
On avait pris l’habitude de l’appeler « l’extrême-onction » : c’était le « sacrement pour les mourants », donné dans l’urgence…Bien sûr, il reste légitime de le proposer à des malades en fin de vie, conscients et entourés de leurs proches : il est alors une aide, un réconfort, un temps de paix pour aborder « le grand passage »… Mais il nous faut perdre l’habitude de retarder cette proposition : plus qu’un passeport pour le grand départ, c’est bien une aide pour affronter l’épreuve de la maladie à vivre dans la durée. Le sacrement est aussi donné à domicile ou en maison de retraite, quand le malade, ou la famille, en accord avec le malade, en fait la demande.
La célébration
Elle exprime la foi, celle du malade et celle de ses proches… Elle est aussi un temps de fête pour l’accueil des malades dans la communauté, qui est heureuse de manifester son affection…
Elle comporte 3 éléments principaux :
Une prière du célébrant, accompagnée de la prière universelle des fidèles : pour exprimer la confiance et demander le réconfort pour le malade.
Le geste de l’imposition des mains : il est une bénédiction pour la personne et une communication de la force qui vient de Dieu.
L’onction de l’huile sainte, sur le front et les mains de chaque malade : souhait de réconfort par la grâce de l’Esprit Saint et annonce du salut donné : « Vous ayant libéré du péché, qu’Il vous sauve et vous relève ».
En conclusion
Ce qui est proposé, c’est un vrai temps fort et un temps de fête conviviale, dans la paroisse, avec nos frères souffrants. La situation d’un frère qui souffre affecte ses proches. Et ceux-ci bénéficient de la célébration du sacrement reçu par le malade. C’est pour tous un chemin d’apaisement et d’espérance. Les familles sont rassurées et apaisées pour continuer l’accompagnement si nécessaire au malade.
À l’origine de ce sacrement, il y a Jésus : « Par mon nom, mes disciples imposeront les mains aux malades et ceux-ci s’en trouveront bien. »
Les signes de ce sacrement :
- L’imposition des mains.
- L’onction d’huile sainte sur le front et sur les mains
Qui peut recevoir ce sacrement ?
Toutes les personnes souffrantes, soit du fait d’une maladie sérieuse qui les met dans un état de faiblesse, soit du fait d’une vulnérabilité liée à l’âge ou à des infirmités. Il s’agit d’un état où la santé est affectée, mais l’âge à lui seul n’est pas une maladie ! Le sacrement peut être reçu plus d’une fois, après un certain délai, surtout s’il y a un changement notable dans l’état de santé du malade qui en exprime le désir.
Chaque personne vulnérable est un trésor d’humanité, pourvu qu’elle soit accueillie pour elle-même.
Mgr James et Mgr d’Ornellas
N’hésitez pas à vous renseigner à la permanence d’accueil de votre communauté. Responsable : Marie-Paule MERLET